Pierre Assouline est un hyper-actif assumé. Journaliste, écrivain, chroniqueur radio, biographe… Cette année, il a rajouté une ligne à son curriculum vitae. Pendant six jours, il est le Président du jury Fiction du Festival international du film d’histoire de Pessac. L’occasion de l’interroger sur la commune girondine.
C’est votre première venue à Pessac. Quelle image aviez-vous de la ville et du festival?
Avant, pour moi, Pessac, c’était le vin. Mais chaque année, j’entendais parler de “Pessac, Pessac”. Du coup, je connais le festival de manière légendaire. Et cette ville était devenue pour moi le vin, et le festival du film d’histoire. Maintenant, ce serait plutôt le festival, puis le vin.
Avez-vous arpenté les rues pessacaises?
Je ne connais pas la ville, mais les châteaux. Je passe des salles de cinéma aux dîners dans les châteaux. C’est délicat pour moi de me balader. Mais j’ai quand même profité du beau temps pour me promener dans les vignes. J’aurais dû faire les vendanges quand j’étais plus jeune. Cela m’aurait bien plu. Et j’aurais bien aimé voir l’équipe de rugby locale. Vin, rugby… je crois que je suis fait pour le Sud-Ouest.
Cette année, le festival célèbre l’Allemagne. Qu’est-ce que vous buvez lors des dîners: bière ou vin rouge?
Oh non, pitié, je suis totalement allergique à la bière. Vous avez dit vin rouge? C’est bien la preuve qu’ici, le vin blanc est une rareté. En revanche, il ne faut pas voir un film après déjeuner. Comme on nous fait boire ici, c’est difficile de résister. Surtout que les sièges sont confortables… Mais je ne me suis pas encore endormi.
Par Lucas Desseigne