Jeudi 19 juin 14
J’écoute sleepless in Tokyo de Jesse Ruins. J’en ai déjà parlé. Ce n’est peut être pas la chose la plus intelligente à faire dans le métro parisien.
Penser à mettre des photos d’autoroutes prises derrière shinjuku. Et du métro aussi.
Le gros porc blond bling et rouge lit sur mon épaule à mesure que j’écris. À mesure que je fais exprès d’écrire ces choses pas très gentilles. Je ne suis pas un gentil garçon. Ni un garçon bien courageux. Un jour je vais me faire molester et je continuerai de geindre.
La rame s’incline dans un virage et gémit. Et je ne sais pas si c’est dans le morceau (que je viens de remettre)(puis que j’arrête car je commence à avoir mal au ventre. La musique m’influence physiquement.)
Dessiné ce matin la barrière pour les hortensias et des griffures sur du béton peintes en rose. À Berlin j’aurai trouvé ça arty, voir touchant. Et à Tokyo bizarre et nimbé d’un sens surement inaccessible. Ici je ne sais pas. Peut être le langage (et sa maîtrise ou pas) influence-t-il la façon dont on voit une ville ?
Saint Lazare. Lève toi et marche. Ils se levèrent et marchèrent.
Me suis toujours demandé si le nom de cette station avait été choisi pour ça.
Fortune de Blackboard. Ça pourrait être Jayjay Johanson. Encore de l’électro d’ado attardé. De Hypster. Mais putain que c’est bon. (Les larmes viennent. Vite. Next track). Bitch please.
Je reviens sur Tokyo.
Tokyo n’est pas électronique. Tokyo c’est du bois, du sable, de la paille de riz, du verre et du vert. Et du soleil. Et du tissus. Et des sourires. Et de la peau, fine et souple et dorée et ferme.
Et des re-belles partout.
Même la laideur de Tokyo est belle.
Et on fini par Espoir de Darius Sinon j’ai passé une bonne journée.
I lost him; but I found myself.
The best background
Hometown for Christmas
Constellation
A Lafayette Christmas.
Cafés I have known... La Bascule, Montmartre.
Just type "Thomas Pynchon"
great art the day after charlie hebdo
Plastic sandwich. Feed my soul.