Mardi 18 novembre 2014.
“Pourquoi t’as fait ça pourquoi t’as fait ça ? Pourquoi tu as ouvert ce coffre ? Il y avait une énorme araignée !” Cauchemar d’hier.

-1510.
“…auteur de plusieurs livres de poèmes…” (que j’aimerai lire ça à mon sujet !).
-2220.
Mon jeu de tarot de Marseille disparait et réapparaît périodiquement… Je garde un oeil sur lui, le troisième.
0841.
Ma doudoune uniqlo a du être revêtue d’un polymère me rendant invisible aux yeux des jeunes arrogantes.
Je ne vois pas d’autre explication.
0854.
Ça marche vachement bien de visualiser qu’un jet de lave sort de mes yeux quand je les regarde. Ils se poussent les veaux.
0943.
bruit d’outil frottant une poutre métallique. je vais m’évanouir.
0946.
Quacks selection (Charlatans en anglais. merci @romeodevoid) :

“et puis faut pas parler fort. vous etes interdit de sejour ici, vous!”
“- la wind farm.
- la quoi?
- oui, un champ d’éoliennes quoi…”
“Au lieu d’être à zéro plus, je suis à zéro moins”. “ça coupe court a toute solution type sparadrap-bout-de-ficelle qui pourrait partir dans toutes les directions”.
“puis maintenant on est de la même famille. on va bientôt s’embrasser sur la bouche” (ah bon?).
“nous on est au niveau de la synthèse sauf qu’eux sont au niveau du million”.
“-bonjour !
-bonjour, on s’est vus.
-ah bon?
-oui, à l’instant.
-ah? ahahah.”
(Le mec m’a serré la main, est allé au bout de l’open space – 10 mètres – est revenu et m’a RE-serré la main. le polymère d’invisibilité est peut être généré par ma sueur finalement…)

je commence à me gratter la tête puis je continue et encore et encore je ne sais plus depuis combien de temps je gratte je sens mes yeux se mouiller mais je me souviens que je suis au bureau je me demande si je ne vais pas aller aux toilettes m’enfermer pour pleurer puis je me demande de quelle façon je vais pouvoir y arriver le plus discretement possible et que dire si jamais ca se voit et est ce qu’au moins ils le verront et est ce qu’ils ne vont pas faire comme si de rien.

Pris des photos de batiments en construction. Les ai pris parce que dans mon souvenir c’était des pans de murs en béton plantés les uns à l’angle des autres et connectés par les revêtements extérieurs.
Des immeubles gris ou blanc ou bleu très très clair et dont la principale “folie” est la présence de surfaces vitrées de couleur primaire délimitant des volumes négatifs par assemblage d’espaces négatifs.
Les photos se révéleront décevantes. Donc dessin :

En cherchant “negative space” je tombe sur le concept japonais du Ma

Le nez dans le sac de pain de mie aux céréales.
Et me voilà, môme, chez le “grainetier”. Je revois les oiseaux marrons a tête beige que mes parents leur avaient acheté.
Je revois le comptoir croulant de bimbeloteries, de cartes postales et de boules de Noël, de sachets de fleurs en graines.
Je revois le comptoir croulant de bimbeloteries, de cartes postales et de boules de Noël, de sachets de fleurs en graines.
Et les animaux, lapins, chatons, chiots.
Et l’impression que le plafond rejoignait le sol.
Et les poissons rouges, les coffres au trésor, je crois même qu’ils avaient un ara. Gris avec la tête rouge et le bec noir.
Sa langue, noire aussi, de la taille d’une cacahuette. J’étais déçu. Il ne parlait jamais.
Mais il sifflait comme les mufles sifflent les filles et il imitait les chats. “Meoww!”
Voila. C’était un instant Marcel.