Mercredi 19 novembre 2014.
-1649.
Il pleut comme s’il neigeait.
Pschitt humide d’une cocote-minute refroidissant sur le bord de la fenêtre la-haut.
Pichitt sec de la canette ouverte discrètement par cet homme dans ce coin de parc, la-bas.
Il pleut doucement. Je marche au bord d’un verre de Perrier géant.
Ça me donne le prétexte d’accuser mes verres pour le flou progressif.
L’endroit où la pluie cesse.
Dessiné ce que je voyais pendant le déjeuner :
Pris une photo de feuilles de Ginko dans un parc.
Ai voulu geotaguer “avenue Frederico Fellini”.
Le GPS m’a répondu “aucun emplacement trouvé”.
Ai fondu en larmes.
Là aussi. Et la aussi.
Rue presque piétonne. Camion garé sur le trottoir. Je m’arrête pour noter les lignes précédentes. Trois hommes me suivent. Un manque de me bousculer. Alors qu’ils disposent de la largeur de la rue. Vais peut être tenir un journal de mon invisibilité.
Ma grand-mère Éléonore m’envoie des messages par le twitter.
Neige.
Photo du dessin de la photo du jour
Kaze, ça veut dire malade, comme le vent.
La neige n'est pas venue.
Mydriase.
Visions of Transoxiane
Thailande. Murakami.
Ecouter l'autoroute.
Le labyrinthe où la forêt est toujours là.