Mercredi 18 juin 2014
Personne dans l’open space.
Impression étrange.
Comme si tu t’étais réveillé mais que tu n’en n’étais pas sur. Comme des bouts de rêves dans lesquels tu es catapulté parfois. Sans début ni fin.
Puis les gens arrivent, le corps socio-entrepreneurial (j’invente des mots) se reveille doucement dans les odeurs de café artificiel et les bruits de conversations comblantes.
Il me parle de la politique actuelle et des faits d’actualité pour ne pas affronter la solitude de sa place. Moi qui me réjouissais de savourer le silence du petit matin desert.
Le matin je pense à la photo que je vais mettre en entete sur le site où je publie. Je pense puiser dans des photos du Japon. Il y en a suffisement. Il ne peut en sortir que des billets positifs puisque c’est un endroit que j’aime particulièrement. Puis le quotidien me submerge et j’oublie à quelle photo je pensais.
Je prends des notes sur simplenotes et sur twitter. Puis je recopie ces notes sur un moleskine de poche a couverture souple. Je ne recopie pas tout. Je trouve que c’est un exercice interessant. Je m’imagine une sorte d’infosphere personelle oscillant entre virtuel et reel. Virtuel publique et réel privé.
Photo de “couverture” : Escalators Grands Magasins Takashimaya, Shinjuku, Tokyo. Japon.
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Bloc Notes
virtuel public et réel privé
Sérendipité : Daido Moriyama. Et je pense à @gyojishukke
Sérendipité : Saul Leiter
Dessin du midi. Quand j’ai commencé je l’ai trouvé moyen. Une fois de plus je ne suis pas mécontent du résultat. Je me ramolis?
Neige.
Photo du dessin de la photo du jour
Kaze, ça veut dire malade, comme le vent.
La neige n'est pas venue.
Mydriase.
Visions of Transoxiane
Thailande. Murakami.
Journal d'invisibilité
Ecouter l'autoroute.