Lundi 19 Janvier 2015
0755
Je commence à avoir mal au crâne.
Je me glisse dans la dernière place libre.
Ils me regardent tous méchamment.
Je me brûle contre le radiateur.
Je bouge la cuisse me met en diagonale. Regards noirs.
“Je suis juste entrain de me brûler au radiateur.” Je chuchote.
Où est passé Charlie? 0823 Dessiner la neige qui tombe devant un lampadaire prend beaucoup de temps. Plus que pour dessiner des feuilles.
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Ma mère ne m’écoute pas. Jamais. Ce qui génère des boucles de dialogue infini.
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Pause café. Sur l’écran des enfants rient à un robot qui les éclabousse. Je me mets à pleurer. Heureusement la salle est déserte.
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Astuce : quand vous pleurez, dites vous que les mauvaises ondes partent dans les larmes.
Sur ce je vais aller dessiner des flocons de neige.
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Le bruit, le cynisme, la médiocrité, la sensation permanente de se faire arnaquer, les castes, l’étiquette sociale (oui ici aussi).
Être considéré comme un esclave au travail et comprendre ce que disent les gens et vivre dans une société qui ne fonctionne pas…
Ou être considéré comme un esclave au travail mais ne pas comprendre et vivre dans une société qui fonctionne ?
Allez, je vais prendre l’air.
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C’était bien vrai. Ils nous jettent du haut des immeubles.
ooo Le plus dur (même si ça n’a rien de dur), c’est d’être content d’un dessin, de se dire que sur les réseaux sociaux il va avoir un bon succès et qu’il ne le rencontre pas. Je ne dessine pas pour faire mon “attention whore” mais parfois je me prends à anticiper la façon dont le dessin fera réagir les gens.
Pour le rêve de l’opération de ma mère, opération qui à eu lieu il y a très longtemps, je suis content de la liberté de disposition des cases que j’ai réussi à trouver.
Et ce n’est jamais garanti à l’avance.