Mercredi 02 juillet 2014.
Mal de crane fabuleux au point ou je ne sais plus si j’ai tutoyé un big chef où pas ce matin.

Ce matin : Brazil+1984 au poste de garde :
- Je viens voir Monsieur B.
- Il vous a réservé une place?
- Oui.
Parle dans son talkie walkie. Ecorche le nom de mon contact. me repond, hautain :
- vous n’êtes pas sur la liste.
On se croirait a l’entrée d’une discotheque de banlieue.
- Il a envoyé un mail lundi, lui dis je.
il répète ce que je dis dans le Talkie-walkie. En écorchant le nom de mon contact. Je le reprends donc, un peu enervé, en décomposant les syllabes du nom.
- Vous n’êtes pas sur la liste, il répète.
- Alors on fait quoi? Je rentre chez moi? Je demande, un peu plus énervé.
- Je fais mon boulot monsieur.
- Et moi j’essaie de faire le mien, monsieur. Je vais appeler Mr B.
- Mettez vous sur le coté alors.
Et disparition du cerbere décérébré.
Jusqu’à l’arrivée de mon contact.
Qui me fait rentrer a sa suite dans le parking souterrain.
A l’heure où j’écris ces lignes je ne sais pas si je pourrai ressortir.

Parfois tellement exaspéré par les choses qu’un frisson me prend la moelle épinière. Le résultat de ce frisson serait une pulsion qui me donnerait envie de tout envoyer valdinguer. Comme quand je me retrouve a jouer avec un crayon, et que j’ai une irrepressible envie de le mordre jusqu’à, je ne sais pas, le broyer peut être ? Ce qui me fait penser a Finesse qui reduisait en pieces progressivement et tranquillement les branches d’un tas de bois restant sur la terrasse.

Je suis devant ce bâtiment, je vois le reflet de l’autre bâtiment et je me dis que ça pourrait faire un effet intéressant. Je me pose surtout la question de savoir si l’appareil photo arrivera a rendre ce que mon oeil et mon cerveau perçoivent. Je me demande quel réglage appliquer sur le moment, puis au moment du traitement .
C’est plongé dans ce genre de réflexions que j’entends :
- il est beau notre bâtiment, hein ?
- c’est surtout le reflet de l’autre dans les vitres qui est intéressant.
La deuxième réplique est de moi. Je ne sais pas si j’ai été désagréable ou pas. Si oui et si les messieurs qui m’ont dit ça me lisent par le plus grand des hasards, je vous présente mes excuses, messieurs, je ne voulais pas être désagréable.