Considérer le Japon comme une fiction parfaite me paraît la solution la plus sure.
— (@pascal201169) 26 Mai 2014
Il a fallu revenir.
Forcément on ne pouvait pas rester tout le temps à Tokyo.
Et le retour fut comme un choc thermique. Comme un bang super-sonique.
La saleté des vitres dans le métro, la saleté du métro, les gens qui y téléphonent, les robinets sous lesquels tu passe les mains mais qui ne coulent pas (je me souviendrai plus tard qu’il fallait les actionner moi même).
Ca te frappe presque violement. Tu te pose la question de savoir si tu vas résister. Et comment.
Et puis tu sors ton carnet et tu commence à dessiner. Comme des passes magiques de protection. Et ça fonctionne.
Je me suis rendu compte aussi que je commençais à lacher prise.
J’explique. J’ai voulu recopier mes bribes sur le Moleskine souple, dans leur intégralité, puis j’ai laissé tomber. J’ai noté les principales choses que je voulais retenir, comme on arrange des coussins pour passer une bonne nuit et cela m’a suffit.
Les jours d’après :
Neige.
Photo du dessin de la photo du jour
Kaze, ça veut dire malade, comme le vent.
La neige n'est pas venue.
Mydriase.
Visions of Transoxiane
Thailande. Murakami.
Journal d'invisibilité
Ecouter l'autoroute.