Trois ans déjà que les 26 académies musicales de la région Bruxelles-Capitale se retrouvent. Cette année, l’événement se tient le premier dimanche de mai. Flagey, ex-Maison de la radio belge accueille tout le monde. Un cadre unique pour profiter de la musique.

Ensemble de trompettes - Académies de Watermael-Boitsfort et Auderghem.

10h30, début de la journée. Au Studio 1, les sons des trompettes résonnent, et jouent des extraits de Mary Poppins et West Side Story.

Ensemble instrumental - Académies de Jette et Woluwe-Saint-Pierre.

Suite du programme dans le Studio 4. Son acoustique exceptionnelle dans le pays en fait une place incontournable de la scène musicale. Au fond de la salle, le grand orgue en impose. L’ensemble s’attaque aux compositions d’Hans Zimmer, avec sa BO du Roi Lion.

Ensemble vocal - Académies de Schaerbeek et Woluwe-Saint-Pierre.

Dans le même studio, un nouvel ensemble se présente. Plus d’instruments, seulement des voix. L’atmosphère devient presque solennelle quand débute l’Ave Maria de Biebl.

The Young Big Band - Académie de Sint-Agatha-Berchem.

Retour dans le Studio 1, changement radical d’ambiance. Le “Young Big Band” de Sint-Agatha-Berchem, principalement néerlandophone, joue trois morceaux aux sonorités jazz et se fait entendre dans tout Flagey. Le tromboniste emporte avec lui le public dans son solo endiablé.

Ensemble de flûtes, clarinettes et percussion - Académie de Schaerbeek.

Fin de la matinée. Le studio est plein, le public est familial. Les plus jeunes reconnaissent les thèmes du Livre de la Jungle et de Harry Potter.

Rencontre avec Serge Clément.

Grand coordinateur de la journée, le directeur de l’Académie d’Auderghem oriente les visiteurs entre les concerts et veille au respect du timing.

Academix, c’est les académies qui se mélangent. C’est aussi l’aboutissement d’une saison musicale.

Pour les musiciens et le public, Academix permet de jouer dans un lieu hors du commun.

La coopération artistique entre les communautés est épargnée des batailles politiques, même si des progrès restent possibles.

Par Damien Gozioso et Kévin Morand