Fraîchement diplômée de Sciences Politiques, cette jeune Finlandaise fréquente déjà Bruxelles depuis un an. Elle est actuellement stagiaire à la Commission Européenne, pour la Direction Générale de la Santé des Consommateurs: DGSanCo pour les initiés. Entretien avec une jeune Eurocrate.
Quel type de personnes sont représentées à la DGSanCo?
La Head of Unit (Chef de section) est Finlandaise. Je pense que c’est comme ça que j’ai eu le poste à la DGSanCo. Il y aussi beaucoup de gens d’Europe de l’Est arrivés avec le boom des entrées en 2004. Ces personnes viennent de Hongrie, de Bulgarie par exemple. En tout, nous sommes une quinzaine de personnes à travailler là, dont deux stagiaires. L’équipe est assez jeune.
Avec qui travaillez-vous?
On travaille beaucoup avec la Direction Générale des Entreprises car notre travail a beaucoup de liens. Bien sûr, on collabore avec les entreprises elles-mêmes et les associations.
Quelle formation ont eu ces gens avant d’intégrer la Commission?
Certains ont fait Science Po comme moi. Il y a aussi des ingénieurs, essentiels pour travailler sur les produits des consommateurs. Mais globalement, la plupart ont fait du droit.
A propos de vous: quelles personnes fréquentez-vous ici à Bruxelles, en dehors du travail?
J’ai fait mes études de Sciences Politiques à la Sorbonne à Paris, donc je reste essentiellement avec des gens que j’ai connus là bas. Mais je vois aussi des gens qui étaient avec moi en Erasmus à Strasbourg. Je fréquente aussi des anciens collègues. C’est vrai qu’on aime beaucoup rester dans les quartiers alentours où il y a beaucoup de coins sympas comme Ixelles et surtout Flagey.
Fréquentez-vous beaucoup de Belges en dehors des Eurocrates?
Non pas vraiment, on ne les côtoie presque jamais. En ce qui me concerne, ma colocataire est Belge, mais c’est le hasard. La plupart de mes amis ne connaissent pas de Belges.
Y a-t-il un lieux où vous avez l’habitude de vous retrouver?
Le jeudi soir, tout le monde sort place du Luxembourg pour boire un verre. C’est une vraie institution. On sort aussi beaucoup place Jourdan. Ca fait très village.
Qui se retrouve à ces soirées du jeudi?
La majeure partie des gens qui viennent sont dans le privé. Il y a des lobbyistes, mais aussi quelques journalistes et des personnes des institutions. Ce sont surtout des jeunes qui viennent le jeudi soir.
Quelle carrière aimeriez-vous embrasser à Bruxelles?
J’aimerais bien travailler dans le privé. Faire du lobbying.
Parmi les personnes que vous fréquentez, avez vous des opinions politiques similaires ou au contraire différentes?
Mes amis n’ont pas les mêmes opinions politiques que moi. Les britanniques ont tendance à être plus sceptiques sur le fédéralisme. D’autres prônent le fédéralisme. De plus, nous sommes plus ou moins militants, nous n’avons pas tous vocation à faire de la politique. Mais ce qui nous unit, c’est un intérêt pour la politique.*
Interview et crédits photos de Eléonore Sens
Hello
Ni homme, ni femme
La playlist du rap belge
" Quand j'ai commencé, être écrivain belge c'était la honte "
Bruxelles fait son marché de l'Art
Max Pinckers : "Rendre visible, l'invisible"
Secrets, rituels et bizutage: bienvenue dans les cercles étudiants
Septentrion : objet belge bilingue non identifié pour aventure culturelle
"Dans le rap belge, on sait très bien qu'on ne vendra pas d'albums"