Les drames de la cohabitation, les scènes d’adieu et les moments de grâce du documentaire de Julie Bertuccelli, c’est aussi le quotidien des DASPA de Bruxelles. Ces classes d’accueil ne sont pas tout à fait comme les autres. Elles sont réservées aux enfants primo-arrivants, c’est-à-dire présents légalement sur le territoire belge depuis moins de trois ans. Les DASPA, anciennes « classes-passerelles », « ont surtout pour but de renforcer les compétences en français des élèves », précise Barbara Trachte, députée Ecolo au Parlement de Bruxelles. L’objectif est de les intégrer au cursus scolaire général.
Sur le million d’habitants que compte Bruxelles, plus de 10 000 personnes, adultes et enfants compris, sont dans cette situation. « Comment peut-on faire pour vivre ensemble alors qu’on ne partage pas les mêmes valeurs au départ et qu’on n’a pas du tout été éduqués de la même façon ? », s’interroge le député Ecolo du Parlement de Bruxelles, Alain Maron.
Seuls ou avec leur famille, les enfants fuient les régions les plus pauvres du monde. Certains ont simplement suivi leurs parents qui sont venus travailler à Bruxelles. D’autres tentent d’échapper à la violence de leur pays d’origine, comme le raconte Yohann Fleury, coordinateur d’un DASPA (Dispositif d’accueil et de scolarisation des élèves primo-arrivants) à l’Institut de la Providence à Anderlecht.
Adèle Latour et Maria Laforcade (illustration Christophe Blain)
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