Réfugiées entre deux cultures

May 7th, 2014, 8pm

« Il était clair dans mon esprit que j’allais mourir, ou au mieux rester de longues années en prison » - Gyaltsen Drolkar

Gyaltsen Drolkar, 43 ans ancienne prisonnière politique tibétaine est loin désormais de ses geôles chinoises, où elle a passé 12 ans de sa vie. Au Tibet, elle était nonne. A Bruxelles, la dissidente a trouvé refuge et du travail dans un bar à momo, ravioles traditionnelles tibétaines. “La Belgique est un pays démocratique. Malgré la barrière de la langue, je me sens libre” explique-t-elle.

Les exilés tibétains sont près de 3000 en Belgique. “La Belgique est une terre d’accueil pour nous” reconnait Gyaltsen Drolkar. Nouvelle ville et nouvelle identité, ces femmes ont besoin d’un travail pour survivre. La transition ne se fait pas sans difficulté pour les réfugiées. Elles ont pourtant trouvé une aide auprès de Lhamo Svaluto, propriétaire de la boutique de ravioles.

Lhamo Svaluto, belge d’adoption depuis l’âge de 10 ans, née au Bhoutan de parents tibétains est enracinée dans deux cultures, européenne et tibétaine. Après des études en Sciences politiques, elle a monté son entreprise et elle est devenue propriétaire de Momo. Sa volonté ? Transmettre sa culture et ses origines dans une capitale ou l’on parle toutes les langues.

Intégrée et active à Bruxelles, Lhamo Svaluto décrit précisément les particularités de la ville. Un regard plus tout à fait étranger sur les francophones et les néerlandophones.

Lhamo Svuleto, une réfugiée, Sangmo et Gyaltsen Drolkar

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