Loin du coeur battant de l’activité artistique, on est à 15 minutes en tramway du centre-ville. Ici ce sont plus les commerces turcs qui ont pignon sur rue. La présence d’un lieu artistique dans le quartier est discrète. Un autocollant sur la fenêtre signale le Kabinet. A deux jours de l’inauguration de l’exposition “Le Kabinet d’estampes”, Arnaud Rochard prend le temps d’accueillir dans son atelier, détendu.
Arnaud Rochard a 28 ans. Ce Breton a fait les Beaux-Arts à Quimper, une année en Erasmus à Bruxelles, un stage à Berlin. Mais c’est bien la capitale belge qu’il a choisi pour dénicher un coin où créer son art privilégié : la gravure.
Avec ses deux colocataires Mélanie et Marine, artistes comme lui, ils ont trouvé il y a un an et demi un lieu d’exception. Ici, ils disposent de tout dans un même lieu : un grand atelier au sous-sol, un appartement et le Kabinet, pour accueillir des expos.
Une tête de mort trône sur une étagère de l’atelier, du noise rock en fond, les oeuvres d’Arnaud posées un peu partout dans l’atelier. Son univers parait sombre. Mais lui y voit de la poésie et une atmosphère post-apocalyptique pleine de romantisme.
Arnaud Rochard n’est pas le seul artiste français à s’être installé outre-Quiévrain. Romantisme XIXème, art nouveau… Il trouve à Bruxelles un terreau pour sa création.
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