Mode in Brussels

May 8th, 2014, 4pm

Dans l’ombre de Paris et d’Anvers - berceau de la mode belge - Bruxelles tente de se faire une place à travers la dynamique de son école de stylisme, la Cambre.

Si “les six d’Anvers” - Dirk Bikkembergs, Ann Demeulemeester, Dries Van Noten, Dirk Van Saene, Walter Van Beirendonck et Marina Yee - sont la référence, la capitale n’est pas en reste. Juste un peu à la traîne. ”La mode à Bruxelles, c’est surtout la Cambre”, assure Elisabeth Clauss, journaliste à ELLE Belgique. La Cambre, c’est l’école de stylisme concurrente de la fameuse Académie d’Anvers.

Créée il y a vingt-cinq ans, la section stylisme de l’école des arts visuels est à l’origine d’un des plus gros évènements mode, “Le défilé de la Cambre”, qui se déroule tous les ans début juin aux Halles de Schaerbeek. Louis-Gabriel Nouchi, ou encore Pablo Henrard, jeunes talents issus de l’école, ont terminé parmi les dix finalistes du dernier Festival de Mode de Hyères, le rendez-vous incontournable pour se faire repérer. ”Mais pour percer dans le milieu, beaucoup partent à Paris” déplore Elisabeth Clauss. Parmi eux, citons Déborah Macquart partie faire ses armes dans les maisons parisiennes comme Balmain, Givenchy puis Yves Saint-Laurent.

Fuite des cerveaux

Avec une école dont plus de la moitié des étudiants sont français, Bruxelles est victime de la fuite des cerveaux. ”Ici, il y a surtout des petits créateurs indépendants”. Ce qui n’empêche pas ceux qui font le choix d’y rester de jouir d’une aura internationale. Mais pour eux, la création reste artisanale et touche la plupart du temps un public d’initiés. À l’instar d’Elvis Pompilio, le chapelier installé avenue Louise, qui a coiffé les têtes de Madonna, Harrison Ford, Sharon Stone, Mickey Rourke et dernièrement de Guillaume Gallienne.

Rencontre avec Elvis Pompilio

Charlotte Gillard et Fanny Laison


Shu said thanks.

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